Visuel : Joseph Dufour, Les Sauvages de la Mer Pacifique, 1804, Papier peint panoramique imprimé à la planche, Mâcon, Musée des Ursulines, inv. 17041 Au jardin des Héspérides

Exposition : Au jardin des Hespérides

A partir du 6 avril, le Port-musée vous propose une nouvelle exposition.

Du 6 avril 2024 au 2 novembre 2025, le Port-musée vous invite à découvrir l’ exposition “Au jardin des Hespérides”.

Une histoire d’Hortensias, de fraises, de tomates, d’artichauts, de pommes de terre… Toutes ces plantes si familières aujourd’hui en Bretagne sont venues d’ailleurs, au prix d’aventures maritimes et botaniques romanesques qui ont marqué les siècles.

Des premières migrations à travers la Méditerranée, aux grandes découvertes par-delà l’Atlantique puis le Pacifique, les plantes qui font partie de notre quotidien ont traversé les mers et les continents pour s’implanter en Bretagne. Ces productions font désormais partie du paysage, comme des marqueurs identitaires du territoire. Derrière l’aventure maritime et l’histoire botanique, se lit ainsi une métaphore sur les parcours, les greffes et à quoi tiennent leurs destinées et leur postérité.

Retrouvez ci-dessous le reportage dédié à cette exposition, réalisé par France 3 Bretagne, ainsi que le retour en images sur le vernissage de l’exposition.

Visuel : Joseph Dufour, Les Sauvages de la Mer Pacifique, 1804, Papier peint panoramique imprimé à la planche, Mâcon, Musée des Ursulines, inv. 17041 
© Mâcon, Musée des Ursulines

Retrouvez aussi le podcast de la radio RCF dédié à l’exposition ainsi que la conférence du 27 avril dernier.

Retour en images sur le vernissage de l’exposition

Crédit photos : © Ville de Douarnenez

Une conférence en lien avec l'exposition

Conférence des végétaux sur l’océan
Samedi 27 avril, de 17h à 18h30 / Auditorium, place de l’Enfer
Entrée libre dans la limite des places disponibles

Yves-Marie Allain est ingénieur horticole et paysagiste DPLG, a été également ingénieur de recherche au Muséum national d’histoire naturelle. Directeur pendant onze années du service en charge des collections végétales vivantes, il avait la responsabilité du Jardin des plantes de Paris et de l’arboretum national de Chèvreloup. En provenance des divers continents, la grande majorité des plantes sont des végétaux dits exotiques, venant d’ailleurs. Au XVIe siècle, au moment de la Renaissance, la botanique devient progressivement une science et pour l’étude des végétaux, utiles ou non, connus ou inconnus, il est créé un jardin spécialisé, le jardin botanique. Il devient nécessaire d’introduire toutes les plantes de tous les continents. L’un des moyens jusque dans les années 1950, se trouve être le transport par mer. Mais du XVIIe au XXe siècle, comment faire vivre des plantes pendant des mois au milieu de l’océan ? Quelles sont les techniques employées et surtout comment les équipages acceptent-ils ces « intruses » ?

Actualité publiée le vendredi 22 mars 2024