fleurs jaunes des champs

Une ville fleurie, c’est joli ?

Afin de bien concilier fleurissement et sécurité, la Municipalité a confié au Comité Consultatif de Transition Écologique la rédaction d’une charte de végétalisation de l’espace public.

À Douarnenez, de nombreux particuliers fleurissent les abords de leurs maisons. Dès le printemps, trottoirs et bords de murs se parent de couleurs. Mais les jardinières encombrent parfois les trottoirs, des lieux publics destinés à la circulation de piétons, poussettes ou personnes à mobilité réduite. Ce qui peut poser un problème de sécurité publique.

Afin de bien concilier fleurissement et sécurité, la Municipalité a confié au Comité Consultatif de Transition Écologique (CCTE) la rédaction d’une charte de végétalisation de l’espace public pour une mise en place à la fin de l’année.

CE QUE DIT L’ARRÊTÉ MUNICIPAL

L’arrêté municipal permanent G-2019-21 du 1er avril 2019 précise les règles d’entretien des voies publiques.
Article 2.1 : « Dans le but d’embellir la communes, les habitants sont autorisés à fleurir ou végétaliser leur pied de mur, sous réserve d’un entretien régulier et (…) de garder un minimum de passage libre de 1,40 m. »

Article 2.3 : « les riverains ne doivent pas gêner le passage sur trottoir des piétons, des poussettes et des personnes à mobilité réduite. Ils doivent veiller à respecter, lorsque la largeur du trottoir existant le permet, une largeur minimale de 1,40m (…) ».

QUESTION À YVETTE OLIER

Conseillère municipale, Présidente du Comité Consultatif de Transition Écologique

Pourquoi rédiger une charte de végétalisation de l’espace public ?

Les initiatives de végétalisation des lieux publics sont de plus en plus nombreuses. Plusieurs jardins partagés ont vu le jour ces dernières années : les incroyables comestibles rue Jean Tanguy, le potager triangle boulevard Richepin, le jardin de la place du sémaphore.

Lors de la réunion publique du 25 mai, suivie par environ 50 personnes, l’intérêt pour la végétalisation de l’espace public était manifeste. Sans interdire l’initiative de riverains qui souhaitent s’approprier leur quartier dans un esprit de convivialité, l’occupation de l’espace public doit se faire dans un cadre défini préalablement pour que l’intérêt de chacun cohabite harmonieusement.