arbres verts forêt

Les atouts de l’arbre en ville

Les bienfaits des arbres en ville sont innombrables.

Ils apaisent les passants, hébergent des oiseaux et des insectes, apportent la fraîcheur en été grâce à l’ombre de leur feuillage, ils dépolluent l’air et embellissent notre cadre de vie.

Les bienfaits des arbres en ville sont innombrables.

Le service Environnement-cadre de vie de la Ville et l’Architecte des Bâtiments de France (ABF) veillent sur ce précieux patrimoine arboré.

« Nous avons établi une procédure pour gérer au mieux les arbres et ne les abattre que lorsque c’est indispensable, le plus souvent par mesure de sécurité et toujours après accord de l’ABF » précise Frédérique Castel, directrice du service.

Les diagnostics sanitaires réalisés par deux agents du service dûment formés sont joints à chaque demande. Laurent Piquet, responsable de la valorisation des sites naturels, explique la démarche : « Lorsqu’un arbre pose problème, on l’observe de près. Est-il attaqué par des  insectes ou des champignons ? A-t-il perdu des branches ? Quel est l’état du houppier (feuillage), des branches charpentières, du tronc et du collet (la base) ? Quelle est sa taille, son âge estimé ? Son bois sonne-t-il creux ? Toutes ces informations sont notées dans le diagnostic transmis à l’ABF. »

Le service Environnement-cadre de vie de la Ville et l’ABF veillent sur ce précieux patrimoine arboré.

Bonne gestion du patrimoine arboré

S’il est surtout connu pour sa mission de protection du patrimoine bâti, le patrimoine végétal tient une place prépondérante dans la réflexion de l’ABF.

« Patrimoines végétal et bâti se nourrissent l’un l’autre », précise Fabien Sénéchal, ABF. « La ville de Douarnenez est presque en totalité un Site Patrimonial Remarquable, chaque décision liée aux arbres s’appuie donc sur le Code du patrimoine et l’histoire la ville. J’apprécie la relation de confiance établie pour la bonne gestion du patrimoine arboré. »

Carole Delmas, directrice des Services techniques, rappelle les obligations de la Ville : « la priorité des élus et des services est de garantir la sécurité, sachant qu’un arbre mort peut tomber lors d’un coup de vent, et être dangereux pour les piétons, les cyclistes, les automobilistes, les maisons et autres bâtiments publics et privés. Parfois, mais c’est plus rare, des arbres sont abattus dans le cadre d’aménagements réalisés comme au square Caroff. »

Deux arbres plantés pour un arbre abattu

En parallèle, la Ville s’engage dans une politique volontaire de plantation d’arbres.

« Pour un arbre abattu, nous en replantons deux, mais pas toujours au même endroit. Le plan départemental pour la plantation de 500 000 arbres en 10 ans dans le Finistère nous donne l’opportunité d’être accompagnés financièrement et techniquement dans cette entreprise. Nous travaillons actuellement à définir les lieux les plus appropriés pour accueillir de jeunes arbres, indique Frédérique Castel. Nous privilégierons des essences locales de feuillus : chênes, hêtres, châtaigniers, charmes, fruitiers, noisetiers… ».