Cuves à Garum

Aux Plomarc’h, des cuves à garum porteuses d’histoire

Vestiges d'habitat gallo-romain et cuves à salaisons

Mises à nue pour des recherches approfondies en 1994, les cuves à garum ont été restaurées au début des années 2000, dans le respect des constructions gallo-romaines.

Moellons et enduits ramènent le visiteur vingt siècles en arrière.

À Douarnenez, il y a une belle matière en termes de vestiges gallo-romains retrouvés à la suite de fouilles archéologiques : villa et thermes au Ris, ou encore temple à Trégouzel.

Par son importance, ce dernier est aussi un bon indicateur de la densité de la population de l’époque et de la richesse de son commanditaire.

Aliment stratégique pour les légions de Rome, la sardine bleue se retrouve à l’origine d’une romanisation de la région, attestée par une stèle portant le nom de Caius Varénius Varus, premier Douarneniste connu.`

Aux Plomarc’h, les Romains s’approprient la technique de pêche des Osismes, le peuple gaulois installé en péninsule armoricaine depuis des siècles, et bâtissent une usine à garum.

Ce condiment, à l’époque très apprécié des légionnaires rappelle le goût du nuoc-mâm et était confectionné à partir de sardines fermentées en salaisons.

Construit au 1er siècle après J.-C., le site douarneniste comprend plus dequinze cuves maçonnées qui en font la fabrique de garum la plus vaste d’Europe et la mieux conservée.

Beaucoup de gens oublient ou ignorent que les cuves des Plomarc’h sont l’un des établissements les plus considérables sur le continent. Leur notoriété va bien au-delà des limites de Douarnenez.

Il existe aussi des cuves beaucoup moins importantes à Kerlaz et Poullan-sur-Mer, mais cette industrie du garum était majoritairement concentrée à Douarnenez.

cuves gallo-romaines
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cuves à garum aux Plomarc'h