Douarnenez vue du ciel

Vidéoprotection : pour une ville plus sûre

En ce début d'année 2024, la Ville est en train de déployer un dispositif de vidéoprotection.

Ce dans le cadre de sa politique de prévention et du Contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance.

12 sites concernés, 36 caméras

  • Douze sites ont été identifiés suite au diagnostic mené par le référent sûreté du groupement de gendarmerie du Finistère.
  • Ils ont été choisis pour leur flux de circulation élevé, leur importance stratégique, leur isolement, leur vulnérabilité ou encore les incivilités et dégradations qu’ils ont subies : le centre des arts, la ferme des Plomarc’h, la place du lycée Jean-Marie Le Bris, la place Édouard Vaillant, la plage des Sables blancs, le port du Rosmeur, le port Rhu, le giratoire de Bréhuel, la place Gabriel Péri, le parking du centre, le giratoire de l’Octroi et le square Caroff.
  • 36 caméras sont prévues, avec des angles d’enregistrement de 90° ou de 120°.

Un cadre juridique protégeant les libertés individuelles

  • La pose de caméras a été soumise à une autorisation préfectorale délivrée le 27 juin 2023 pour cinq ans et est rigoureusement encadrée par la loi.
  • La Ville est tenue d’informer les Douarnenistes de la présence de caméras.
  • Les personnes filmées ont un droit d’accès aux images sur lesquelles elles apparaissent, sous réserve de motif légitime.
  • Les caméras sont en cours d’installation par la société brestoise Voltstage et de la marque Dahua technology.
  • Voici ci-après un plan avec les emplacements de chaque caméra (en bleu : à venir, en rouge, effectué).
Comment ça marche ?
  • Les caméras filment uniquement l’espace public.
  • Si une partie privative est dans le champ de vision d’une caméra, elle est automatiquement floutée pour protéger la vie privée des personnes concernées, c’est la loi.
  • Les images ne sont pas consultables en direct.
  • L’accès est restreint aux besoins d’une procédure judiciaire, suite à une plainte, sur réquisition d’un officier de police judiciaire et après autorisation du procureur de la République.
  • L’extraction des images est consignée dans un registre précisant la date, les créneaux horaires et les images sélectionnées.
Qui peut accéder aux images ?

Les quatre policiers municipaux, assermentés et agrémentés par le Préfet et le Procureur de la République, et les gendarmes territorialement compétents.

Quelle est la durée de conservation des images ?
  • Les images sont automatiquement effacées au bout de 30 jour.
  • Celles extraites pour les besoins d’une enquête sont conservées le temps de la procédure par les autorités concernées.
Combien ça coûte ?
  • Le coût du dispositif est de 115 632 € TTC.
  • L’État verse une subvention de 64 680 € TTC, soit 56 % du budget.

Actualité publiée le jeudi 18 janvier 2024